Le parc national et la réserve marine de Watamu est un lieu de reproduction essentiel pour un certain nombre d’espèces en danger ou quasi menacées. A Rocha Kenya effectue des relevés sous-marins et déploie des stations vidéo sous-marines appâtées (BRUVS) le long de la pente du récif afin de surveiller les habitats et les populations de requins.
A Rocha a été financée dans ce travail par le Shark Conservation Fund, une collaboration philanthropique mettant en commun l’expertise et les ressources pour répondre aux menaces auxquelles sont confrontés les requins et les raies du monde entier. Le Shark Conservation Fund est un projet de l’ONG Rockefeller Philanthropy Advisory.
Requins à pointes blanches de récif : principalement nocturnes, l’équipe les a trouvés se reposant sous les rochers et les crevasses pendant les plongées.
Requins à pointes noires de récif : très communs dans cette zone. D’énormes agrégations sont souvent repérées le long de la zone intertidale. Ils sont presque menacés, l’équipe garde donc un œil sur eux. Les petits sont souvent vus très près du rivage et sont souvent timides et s’éloignent à la nage quand on s’approche.
Raies électriques marbrées : également connues sous le nom de « raies torpilles marbrées » car elles laissent littéralement leurs proies sous le choc. Sa peau tachetée la rend presque invisible, mais elle est équipée d’organes électriques à la base des nageoires pectorales qui génèrent une forte décharge électrique.
Raies pastenagues : ces magnifiques créatures mesurent jusqu’à 2 mètres de long et sont classées comme vulnérables sur la liste rouge de l’UICN.
Poisson-guitare halavi : cette espèce en danger critique d’extinction a été fréquemment observée dans les fonds sablonneux et les herbiers du PNM de Watamu.
Raies aigles tachetées : on les trouve souvent dans les récifs coralliens, se nourrissant de divers invertébrés.
Requins baleines : communément observés de décembre à février, lorsqu’il y a suffisamment de krills et de phytoplancton.