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Célébration du 40e anniversaire d’A Rocha

Grâce aux merveilles de Zoom, le 14 septembre, plus de 400 d’entre nous se sont rassemblés dans 26 pays, de la Nouvelle-Zélande au Nigeria, de Singapour à la Suède, de l’Algérie à la Corée et de nombreux endroits entre deux. Certains d’entre nous étaient nouveaux-venus à A Rocha ; plus de 80 étaient impliqués depuis plus de deux décennies, un nombre significatif depuis le tout début. Nous avions rencontré A Rocha par le biais d’amis, de livres, d’églises et de conférences, de vacances près de centres A Rocha, d’universités et de collèges et, dans le cas d’une personne, à cause d’un autocollant sur un pare-chocs !

Au cours de cet événement d’une heure, Peter Harris nous a parlé des débuts d’A Rocha, nous nous sommes souvenus de ceux que nous avons perdus en chemin et nous avons célébré toutes sortes de moments forts, du travail avec la grenouille glissante d’Atewa au réseau en plein essor des groupes d’amis d’A Rocha, en passant par une récente conférence sur l’éducation à l’environnement.

Lorsque notre hôte, Graham Wright, a demandé aux gens de partager une espèce avec laquelle ils ont travaillé à A Rocha ou qu’ils aiment particulièrement, les réponses ont afflué. Le rollier d’Europe Coracias garrulus dans la Vallée des Baux, en France ; le crapaud occidental Anaxyrus boreas (et les crapauds) en Colombie-Britannique, au Canada ; le hibou moyen-duc Asio otus, bagué au Minet Country Park, au Royaume-Uni ; l’arbre Algarrobo Prosopis sp. dans les forêts arrides du Pérou ; le poisson guitare Halavi Glaucostegus halavi dans le parc national marin de Watamu, au Kenya ; la loutre Lutra lutra à Aammiq, au Liban. A Rocha a toujours attiré des personnes au grand cœur pour « toutes les créatures du Bon Dieu ».

Vous pouvez visionner le vidéo des moments forts (en anglais) de cet événement en cliquant ici.

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Une rencontre fructueuse en forêt

A Rocha Kenya travaille depuis longtemps à la création d’une réserve naturelle pour protéger ce qui reste de la forêt côtière de Dakatcha. Abritant 13 espèces inscrites sur la liste rouge de l’UICN, cet habitat avait été exploité pour le charbon de bois, planté d’ananas et fortement brouté par le bétail, les chameaux, les chèvres et les moutons. Cette forêt est reconnue comme une zone clé pour la biodiversité et reste pourtant l’un des dix points chauds forestiers les plus menacés au monde.

Lors d’un récent exercice d’évaluation de l’habitat, un volontaire d’A Rocha nommé Eric Kinoti, était accompagné d’un éclaireur de la réserve, membre d’une communauté locale. Ils ont rencontré un groupe d’éleveurs somaliens qui demandaient pourquoi le pâturage n’était pas autorisé dans la réserve. Eric raconte ce qui s’est passé ensuite :

« Nous avons pris l’initiative de leur montrer comment Dieu a confié à l’homme la responsabilité de prendre soin de la terre, et pourquoi c’est la responsabilité de chacun, quelle que soit sa religion. Nous leur avons également montré des photos d’oiseaux de Dakatcha. Ils en ont reconnu certains et nous ont même appris quelques noms d’oiseaux en somali. À la fin, ils étaient heureux et satisfaits et ont promis de faire passer le message à leurs collègues bergers. C’est incroyable de voir l’excellent travail que font nos scouts. Malgré la barrière de la langue entre eux et les éleveurs, ils finissent par chanter la même chanson, celle de la conservation et de l’espérance. »

Pour en savoir plus (en anglais) sur le travail vital d’A Rocha dans la réserve naturelle de Dakatcha, cliquez ici.