La numérisation des données au service de la conservation des forêts africaines

La biodiversité est la variété de la vie sur cette planète. Elle est essentielle au maintien des écosystèmes complexes qui fournissent nourriture, carburant, santé, richesse et autres services vitaux. Au-delà de tout cela, la biodiversité est précieuse en elle-même, pour l’émerveillement qu’elle suscite. La connaissance de la biodiversité nous permet de mieux comprendre les espèces et l’état des écosystèmes dans lesquels elles vivent. Ces informations sont utiles pour décider des actions basées sur des preuves (recherche) qui devraient informer les résultats (politiques et décisions) afin que les écosystèmes puissent prospérer et soutenir les moyens de subsistance.

Il est surprenant de constater qu’une multitude de données restent inaccessibles dans des rapports, des carnets et des collections qui, s’ils sont numérisés et publiés par l’intermédiaire de plateformes en ligne telles que le GBIF : Le Fonds mondial d’Information sur la Biodiversité, peuvent être utilisées pour éclairer la prise de décision. Le GBIF est une base de données qui offre un accès libre et gratuit à des données sur la biodiversité provenant du monde entier.

C’est pourquoi, au cours des deux dernières années, 11 organisations du Kenya, de l’Ouganda, du Nigeria et du Ghana ont collaboré pour mobiliser, partager et utiliser des données sur la biodiversité afin de contribuer à la conservation de quatre paysages forestiers africains [1].

For these reasons, over the last two years, 11 organizations across Kenya, Uganda, Nigeria, and Ghana have worked collaboratively to mobilise, share and use biodiversity data to help with the conservation of four forested African landscapes.[1]

À ce jour, nous avons publié plus de 40 ensembles de données sur la forêt d’Atewa au Ghana, les forêts de Kwande et d’Oban-Liku au Nigeria, West Bugwe en Ouganda, les forêts côtières et les kayas (forêts sacrées) du Kenya – toutes d’une importance internationale en matière de conservation. Les ensembles de données sont maintenant convertis en produits d’information utiles tels que des listes de contrôle simples des espèces et des affiches de la liste rouge de l’UICN. À la fin du projet, ces produits seront partagés avec les parties prenantes concernées (gestionnaires de la conservation, institutions gouvernementales, écoles, communautés locales et public) qui utiliseront les données à des fins de planification et de développement de la conservation, d’éducation, de recherche et de collecte de fonds, de tourisme et d’information sur ces paysages importants qui abritent une biodiversité considérable. Les données font la différence !

Voir la présentation (PDF)

[1] Ce projet régional, intitulé Raising the profile of data for the conservation of four African landscapes, relève du programme Biodiversity Information for Development et est financé par la JRS Biodiversity Foundation. Au Kenya, les organisations impliquées sont les suivantes : A Rocha Kenya, les Musées Nationaux du Kenya, le Wildlife Research Training Institute et l’African Butterfly Research Institute. En Ouganda : A Rocha Uganda et National Forest Authority. Au Nigeria : Eden Creation Care Initiative et l’Institut de recherche ornithologique A. P. Leventis. Au Ghana : le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle – Institut de recherche alimentaire. A Rocha International a apporté son soutien technique au projet.