An outing from the Czech anniversary conference to Sumava national park

A Rocha République Tchèque fête ses 20 ans

45 personnes se sont réunies le week-end du 17 au 19 juin près du parc national de la Šumava à Husinec pour une célébration retardée (par le COVID) des 20 ans de la création d’A Rocha République Tchèque. Dave Bookless a parlé des raisons d’espérer à une époque de changement climatique – très actuel puisque les températures ont grimpé de manière anormale pendant la conférence – le co-fondateur d’ A Rocha, Peter Harris, était là pour se joindre aux célébrations.

Pavel et Radka Svetlik sont revenus sur les premiers efforts déployés pour créer leur centre d’études de terrain, Krupárna, qui a accueilli des milliers d’écoliers depuis son ouverture en 2005. Les jardins, les collines et les vallées environnantes sont dotés de nouveaux étangs et de centaines de nouveaux arbres et arbustes, ce qui améliore considérablement la biodiversité locale.

Pavel a déclaré : “Il est émouvant de se réunir et de réfléchir à la fidélité de Dieu à notre égard pendant plus de deux décennies. La tâche de prendre soin de son monde devient de plus en plus difficile, mais nous savons que même les plus petits de nos efforts sont significatifs et valables”.

Pour l’avenir, l’association recherche de toute urgence un financement de 240 000 euros afin de solliciter une subvention de rénovation de 1,2 million d’euros auprès de l’UE pour augmenter la capacité résidentielle du centre. N’hésitez pas à nous contacter si vous, ou l’une de vos connaissances, êtes en mesure de les aider à atteindre cet objectif ambitieux.

Pavel Svetlik installe un filet pour attraper des martins-pêcheurs
Queen Elizabeth tree planting - cropped (David McKay)

Éducation à l’environnement : semer des graines pour un monde durable

En mai, alors que le personnel d’A Rocha, des enseignants ougandais et des responsables d’église se réunirent à la ferme de Kira en Ouganda pour la conférence et les ateliers d’éducation à l’environnement d’A Rocha, l’éducation à l’environnement s’avéra un sujet très populaire.

Cette conférence de cinq jours faisait partie du travail continu d’A Rocha International pour consolider les compétences éducatives des équipiers et s’appuyer sur l’excellent travail déjà réalisé par les organisations A Rocha de toute l’Afrique. Les participants ont appris le rôle de l’éducation environnementale pour reconnecter les gens à la nature et pour inspirer des actions pour un monde durable. Ils ont été encouragés à imaginer comment ils pourraient être plus efficaces et toucher un public plus large, y compris en partageant de nouvelles méthodes d’éducation environnementale.

Dans le cadre de ces ateliers, trente-cinq enseignants et six responsables d’église ont visité l’école primaire de l’église ougandaise de Kiteezi, près de Kampala. Il y a cinq ans, Ibrahim Ssekama, l’un des enseignants de l’école, avait demandé à A Rocha Uganda de l’aider à cultiver des légumes autour de l’école et à intégrer des sujets environnementaux dans le programme scolaire. Depuis lors, l’école a aussi reçu des arbres fruitiers grâce à Gifts with a Difference, et ils ont étendu la zone de culture. Aujourd’hui, d’énormes choux et de nombreux autres légumes poussent, et toute l’enceinte de l’école est très verte. Les cultures en sacs sont utilisées lorsque la terre est rare et des bouteilles en plastique sont réutilisées pour faire pousser des semis.

Les enseignants et les responsables d’église sont rentrés chez eux munis de nouvelles idées et enthousiasmés par une compréhension plus profonde ainsi qu’un engagement plus marqué à prendre soin de la création dans leur travail et leurs communautés.

La conférence et les ateliers n’auraient pas pu avoir lieu sans la générosité de tous ceux qui ont soutenu A Rocha International lors du Big Give Christmas Challenge 2021. Merci de permettre à un travail comme celui-ci d’avoir lieu ! 

Bob and Margaret Pullan 1983

Nous nous souvenons de Bob Pullan avec reconnaissance

Légende : Bob et Margaret Pullan, 1983

A Rocha est en deuil de Bob Pullan. Il fut le premier président du Conseil d’Administration d’A Rocha en 1983 lorsque l’organisation fut créée. A l’époque, il était maître de conférence en biogéographie à l’Université de Liverpool et avait une grande expérience de vie et de travail en Afrique. Il était également marguillier de l’église de St Mary’s Upton dans le Merseyside au Royaume-Uni, qui fut l’église fondatrice du projet naissant.

Lorsqu’on lui a demandé de prendre la présidence, sa première réponse s’est avérée prophétique : ” Ma vie est prête à prendre une nouvelle direction “.
De nombreux membres d’A Rocha au Royaume-Uni ont donné de leur temps et leurs talents au cours des premières années pendant lesquelles le premier centre d’étude de terrain a été établi dans l’estuaire d’Alvor au Portugal, mais personne n’a donné plus que Bob et sa femme Margaret. Ils ont vu leur maison envahie de bénévoles ou de sweatshirts à vendre et de matériel publicitaire alors qu’ils offraient l’hospitalité à de nombreux visiteurs. Il a organisé des expéditions sur le terrain pour que ses étudiants puissent séjourner dans le centre de Cruzinha. Il a également contribué à certains des premiers travaux qui ont permis d’étudier les zones humides et autres habitats en voie de disparition. L’approche scientifique rigoureuse et la foi vivante qui reste une constante d’A Rocha dans le monde entier doit beaucoup au leadership initial de Bob. Sa sagesse nous manquera énormément.

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Une place à table

L’hospitalité et la vie communautaire sont dans l’ADN d’A Rocha depuis le tout début de l’association. Dans un nouveau livre A Place at the Table, écrit par Miranda Harris, cofondatrice, et par sa fille Jo Swinney, directrice de la communication, ces thèmes sont illustrés par bon nombre d’histoires colorées des tablées A Rocha à travers le monde. Ces récits nous invitent tous à une relation plus profonde les uns avec les autres, avec la terre et avec le Dieu qui nous invite à faire la fête autour de la table avec reconnaissance et générosité.

La mort tragique de Miranda en 2019 a été un choc pour de nombreuses personnes à travers le monde qui avaient trouvé dans son approche de l’hospitalité et de la communauté une inspiration pour toute leur vie. Publié à titre posthume, A Place at the Table met en évidence la force transformatrice du partage des repas au cœur de la vie communautaire.

Toutes les redevances des ventes seront reversées au travail de la famille A Rocha dans le monde. Vous pouvez soutenir notre travail et être parmi les premiers à mettre la main sur un exemplaire début septembre en le pré-commandant ICI. Pourquoi ne pas en prendre un pour vous et un pour un-e ami-e?

Ce court métrage raconte l’histoire de la création du livre. Il est conseillé d’avoir des mouchoirs en papier à portée de main.

Pour des photos, des informations sur l’événement et plus encore, visitez placeatthetable.info (en anglais)

Ben Lowe 2020-cropped

Rencontrez le nouveau directeur exécutif adjoint d’A Rocha International

A Rocha International est heureux d’annoncer la nomination du Révérend Dr Ben Lowe en tant que directeur exécutif adjoint.
Ben a quitté Singapour pour les Etats-Unis à l’adolescence et est actuellement basé en Floride. Il fait partie de la famille A Rocha depuis de nombreuses années, et a récemment travaillé comme conseiller principal auprès du directeur exécutif. Nous lui avons posé quelques questions qui nous semblaient susceptibles de vous intéresser.

1. Directeur exécutif adjoint – qu’est-ce qu’il fait, celui-là ?

Ha! combien d’espace avez-vous pour cette réponse? En gros, je travaillerai en étroite collaboration avec notre directeur exécutif Simon Stuart, nos administrateurs et le reste de l’équipe de direction pour aider à diriger ARI et soutenir le bon travail de nos équipes. Cela inclut la gestion, la collecte de fonds, la planification stratégique, beaucoup de prières, et bien plus encore ! Je suis également impatient de continuer à m’immerger dans les projets d’A Rocha à travers le monde et d’apprendre à connaître les gens que je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer et avec qui je travaille.

2. Racontez-nous quelques-unes des expériences de vie qui vous ont équipé pour ce rôle.

Le fait d’avoir grandi et travaillé dans différents contextes culturels, géographiques et communautaires me rend incroyablement enthousiaste à l’idée d’apprendre et de défendre la grande diversité des personnes et du travail au sein de la famille mondiale d’A Rocha. J’ai aussi longtemps été personnellement et professionnellement concentré sur le rapprochement de la foi avec la conservation et la science, que ce soit en tant que ministre ordonné dans l’Alliance Chrétienne et Missionnaire, ou dans ma recherche doctorale sur les dimensions humaines et religieuses du changement environnemental et de la conservation.

3. Quelle est votre activité préférée lorsque vous ne travaillez pas ?

Passer du temps avec des amis, que ce soit sur l’eau, autour d’un feu de camp, ou autour d’un bon repas ! J’aime aussi tout ce qui est poisson ; mes sentiments à l’égard des poissons sont similaires à ceux de Simon Stuart à l’égard des amphibiens et à ceux de beaucoup de gens à travers A Rocha à l’égard des oiseaux.

Veuillez vous joindre à nous pour prier pour Ben et lui souhaiter la bienvenue dans son important poste de direction qu’il occupera au début du mois de février.

Elephants on farmland - ARIn

Risques de mortalité pour les éléphants et les humains

Le paysage de Bannerghatta-Hosur, dans le sud de l’Inde, une région qui s’étend du parc national de Bannerghatta au North Cauvery Wildlife Sanctuary et aux broussailles de Hosur, est une zone critique pour la migration des éléphants. Ici, l’urbanisation et la perte d’habitat obligent de nombreux éléphants à se déplacer à travers les établissements humains et les terres agricoles, ce qui augmente inévitablement les conflits entre hommes et éléphants. Parfois, cela signifie la mort.

Une étude récente de A Rocha Inde a conclu qu’entre 1980 et 2020, 153 décès d’humains et 69 décès d’éléphants ont été signalés dans la région. À l’aide de dossiers sur les décès d’éléphants et les décès d’humains par des éléphants recueillis dans les registres du département des forêts, les journaux et les publications scientifiques, ils ont examiné les causes de décès des victimes.

Par exemple, la majorité des conflits hommes-éléphants ont eu lieu en septembre, lorsque les cultures sont proches de la récolte et que les éléphants sont plus susceptibles de s’aventurer sur les terres agricoles à la recherche de nourriture.

Des décès humains sont survenus lorsque les agriculteurs ont tenté de protéger leurs cultures. Par exemple, de nombreux agriculteurs ont installé des clôtures électriques illégales autour de leurs terres afin d’infliger une décharge mortelle aux éléphants qui les attaquent. En conséquence, l’électrocution était la principale cause de mortalité des éléphants.

Dans cette partie de l’Inde, de nombreux villageois n’ont pas accès à des toilettes. La majorité des pertes humaines enregistrées dans l’étude ont eu lieu tôt dans la journée ou à la tombée de la nuit lors de rencontres accidentelles entre des éléphants et des personnes se soulageant dans la forêt ou ramassant du bois de chauffage.

A Rocha Inde travaille depuis de nombreuses années à la protection des éléphants et à l’éducation des agriculteurs vivant autour du parc national de Bannerghatta. L’étude démontre non seulement la complexité du problème, mais aussi l’importance du travail d’A Rocha à cet endroit.

Lire l’article en anglais : Ranganathan, Ekadh & Krishnan, Avinash. (2021). Elephant and Human Mortality in the Bannerghatta-Hosur Landscape, Southern India. Gajah 54. 30-33.

Photo : © A Rocha Inde

A black weed bag of composted weeds, garden sieve for grading compost, and a bag of potting mix

Innovation à Auckland : faire pousser des plantes saines et diverses et recycler des tapis de terrains de jeux

Nicholas Mayne est un bénévole de A Rocha Auckland et l’une des deux personnes qui gèrent la niche des pépinières communautaires dans le réseau écologique de l’Upper Waitematā. Les innovations abondent : garder les plantes en bonne santé grâce à des tapis d’aire de jeux recyclés, transformer les déchets végétaux en terreau et promouvoir la récolte de semences écologiques biodiverses.

La pépinière communautaire d’Unsworth Reserve, sur la côte nord d’Auckland, est une véritable ruche. On peut trouver Nicholas en train de rempoter des arbres indigènes ou de passer au crible des plantes compostées à la main pour classer le mélange et enlever les tiges restantes. Ce processus permet de créer un riche terreau et offre souvent le trésor caché des graines indigènes, que Nicholas recueille soigneusement.

La provenance et la génétique d’une graine sont cruciales. L'”éco-sourcing” est la philosophie qui consiste à cultiver des plantes indigènes provenant du même district écologique que celui où elles seront plantées. Nicholas suit ce principe mais note ses limites – commercialement, les semences sont souvent collectées à partir de la source de récolte la plus facile, ce qui peut signifier une réduction de la diversité génétique. Si une plante est déjà rare ou éteinte localement, il peut être nécessaire d’aller plus loin pour restaurer les populations. Pour Nicholas, le plus important est de récolter les graines de plusieurs sources dans une zone locale afin d’obtenir la plus grande diversité génétique possible et d’augmenter la capacité d’adaptation aux changements climatiques. Nicholas et son collègue, Jan Diprose, forment des volontaires à la récolte de graines écosourcées et biodiverses pour les distribuer aux pépinières locales.

Garder vos plantes en bonne santé est un autre objectif : les agents pathogènes sont rusés ! Certains peuvent même passer d’une plante à l’autre dans un sol humide. Nicholas a vu une pile de tapis d’aire de jeux usagés dans l’atelier de son père et a eu une idée. Grâce à un accord avec la municipalité, les tapis sont désormais acheminés de la décharge vers la pépinière, où ils offrent un support facile à soulever et à drainer sous les plantes en pot, à travers lequel l’eau et la terre peuvent circuler, ce qui réduit considérablement la probabilité qu’une plante malade contamine le reste de la pépinière.

Nicholas et Jan ont été finalistes dans la catégorie Innovation pour leur travail sur le projet de pépinières communautaires lors des Auckland Mayoral Conservation Awards 2021. Félicitations et continuez à faire du bon travail !

Photos : Nicholas Mayne

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Bilan annuel 2019/2020

Notre nouveau bilan annuel est prêt et peut être lu en ligne (en anglais)
. Vous y lirez des informations sur la nouvelle direction de l’organisation, le Dr Simon Stuart devenant notre directeur exécutif après quelques années en tant qu’administrateur international (page 6). Notre programme forestier africain et notre programme de conservation marine ont fait de grands progrès (pages 10-13). En plus, les organisations nationales ont répondu de manière créative et courageuse aux défis de COVID-19 (page 7). Nous prions pour que vous lisiez ces récits – où les convictions chrétiennes se traduisent par une conservation pratique – comme des signes d’espérance. Car l’espérance est aujourd’hui plus nécessaire que jamais. Merci de marcher avec nous.
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Assurer un avenir à Dakatcha

La forêt de Dakatcha, sur la côte du Kenya, abrite un certain nombre d’espèces menacées au niveau mondial, dont la plus petite chouette d’Afrique, la chouette de Sokoke Scops. Pourtant, cette forêt est détruite à un rythme alarmant par la consomation de charbon de bois et de l’expansion incontrôlée des plantations d’ananas. Avec le COVID-19 qui frappe durement l’économie locale et les pertes d’emploi, le rythme de destruction de la forêt s’est accéléré, rendant la situation encore plus urgente.

Avec l’aide d’autres acteurs, A Rocha Kenya a acheté des blocs de forêt à des vendeurs volontaires et a créé une réserve naturelle pour conserver ce paysage unique et sauvegarder ses précieux habitants. Mais le récent lancement de l’adjudication des terres par le gouvernement a entraîné une intensification de la demande et une hausse rapide du prix des terres.

A Rocha Kenya a déjà acquis 614 hectares des 4.250 hectares prévus pour la réserve naturelle d’A Rocha Dakatcha, mais il est urgent de sécuriser 200 hectares immédiatement avant de les acheter pour les brûler pour du charbon de bois ou les labourer pour une agriculture marginale.

Tout au long du processus et dans le cadre de l’approche de conservation communautaire d’A Rocha Kenya, l’équipe fait participer les populations voisines de la réserve à la gestion durable de leurs terres, en enseignant dans les écoles et les églises et en introduisant une agriculture réparatrice et des activités génératrices de revenus comme la production de miel.

En savoir plus sur Dakatcha et sur la façon dont vous pouvez aider.

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Feux de forêt, exploitation forestière et changement climatique

Avec plus de 2,25 millions d’hectares brûlés dans trois États côtiers et les incendies qui ont ravagé l’Ouest des États-Unis, de nombreuses communautés ont été évacuées, et quelques-unes ont brûlé – plus de 1 000 maisons ont disparu. La fumée a créé une qualité d’air très malsaine et a été détectée en Europe.

Mark McReynolds est le directeur de SoCal A Rocha. Il a précédemment dirigé un effort de trois ans financé par le gouvernement fédéral pour sensibiliser les enseignants aux questions forestières et est titulaire d’un doctorat en études environnementales. Il déclare : « Les gens veulent des réponses. Le secteur de l’exploitation forestière réclame une “réduction des combustibles”, alias l’exploitation forestière, ce qui semble raisonnable, mais détourne l’attention du changement climatique (le moteur de l’augmentation des feux de forêt intenses), des mesures pratiques pour sauver les communautés et des preuves que l’exploitation forestière aggrave les incendies.»

Chad Hanson, un écologiste du feu du John Muir Project et ami d’A Rocha, soutient que l’exploitation forestière n’arrête pas les incendies. Les feux brûlent plus rapidement et plus intensément dans les forêts exploitées et n’ont pas tendance à brûler plus intensément dans les forêts denses [1] ou dans les forêts où le nombre d’arbres morts est élevé [2]. L’exploitation forestière crée également des problèmes environnementaux locaux et émet annuellement plus de carbone aux États-Unis que les secteurs résidentiel et commercial réunis [3], ce qui entraîne un changement climatique plus important.

À moins d’un changement, les incendies plus nombreux et plus importants sont susceptibles de devenir une nouvelle norme. A Rocha USA encourage les gens à demander à leurs élus de s’attaquer au changement climatique et d’aider les communautés à mettre en place des réglementations en matière de construction de logements et de zonage qui minimisent les effets des incendies sur les populations.

Photo de Manny Becerra dans Unsplash